Ce sont deux concepts indispensables pour chaque individu. Peut-on réellement dissocier la vie de la mort? Chaque individu est a un moment donné est confronté a ces deux réalités de l’existence humaine.

 LA VIE: Est-elle le commencement de toute chose?

La principale caractéristique d’un être vivant, par rapport aux objets inanimés et aux machines, est qu’il est un corps qui forme lui-même sa propre substance. La vie est un processus, une répétition d’actions qui permet à l’Homme de trouver sa voie. L’impression d’être en vie se manifeste par la conscience , les sens que nous avons notamment la vue, l’ouïe, le toucher, le gout l’odorat . Aussi, grâce aux émotions que nous ressentons tels que la peur, l’euphorie, le stress etc., tous lies à notre organe principal : le cœur.

La vie est un cadeau précieux qui peut être reprise à tout moment. Celui qui trouve un sens à sa vie, trouve le bonheur. Selon l’existentialisme, un courant philosophique ,la vie est définie par l’individu lui-même. Chacun est responsable de donner un sens à sa propre existence et de créer sa propre réalité. Selon cette perspective, la vie n’a pas de sens intrinsèque, mais elle peut être vécue de manière authentique en prenant des décisions responsables et en s’engageant dans des actions significatives.

Vivre ce n’est pas seulement exister, c’est aussi profiter de chaque instant avec intensité. La vie est certes un cadeau éphémère mais d’une richesse infinie. Elle n’est pas parfaite, encore moins éternelle mais c’est précisément ce qui lui confère toute sa valeur.

 LA MORT: Est-elle le moment le plus redouté par l’être humain? La fin de toute vie?

La mort est une réalité universelle qui touche chaque être vivant. Une source d’angoisse pour les uns, une libération pour d’autres. C’est le dénouement de toute chose sur terre. La mort n’est pas un terme crée ex-nihilo ; elle est précédée par la vie. Une personne morte ne pense pas, n’agit pas. Pour certains (les croyants), la mort est juste un passage vers une nouvelle vie appelée vie éternelle.

La mort est le moment le plus redouté par le commun des mortels , dû au fait que nous ne savons réellement pas ce qui s’y trouve.  Ceux qui meurent nous apprennent a vivre, a prendre conscience de la chance que nous avons d’être encore en vie. De ce fait, chaque personne a le devoir de pleinement et sans regrets de cette grâce qu’est d’être en vie. On a souvent l’idée que la mort, c’est la fin, et pourtant, c’est aussi le catalyseur de tant d’émotions et de réflexions. Chaque jour, on côtoie cette réalité : la perte, la tristesse, l’adieu. Mais toute cette mélancolie peut aussi nous ouvrir les yeux.

L’absence d’un être cher souligne la beauté des moments partagés et la fragilité des relations humaines. Si nous étions immortels, l’urgence de vivre pleinement disparaîtrait. Comme l’a dit Heidegger:<< l’homme est un être pour la mort>> autrement dit, la conscience de la mort nous guide dans actions et nos choix. En somme ,la mort rend la vie beaucoup plus précieuse.

 LA MORT COMME PARTIE INTEGRANTE DE LA VIE

La mort est souvent perçue comme une fin brutale, une rupture définitive qui nous prive de ceux que nous aimons et qui met un terme à notre propre existence. Pourtant, elle est bien plus qu’un simple arrêt biologique ; elle est un élément essentiel du cycle de la vie. Sans elle, la vie n’aurait ni urgence ni profondeur. C’est précisément parce que notre temps est limité que chaque instant prend de la valeur.

Plutôt que de la redouter, nous pouvons choisir d’en faire une source de réflexion et de transformation. Comprendre que la mort est inévitable nous pousse à mieux apprécier la vie, à être plus présents, plus sincères et plus engagés dans ce qui nous tient à cœur. Elle nous invite à nous concentrer sur l’essentiel, à cultiver des relations authentiques et à laisser un héritage qui transcende notre disparition physique.

Finalement, la mort n’est pas l’ennemie de la vie, elle en est l’aboutissement naturel, le miroir qui nous rappelle chaque jour combien il est précieux d’exister.

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Rédigé par SIEWE Mariève